La thérapie brève, c’est que pour les difficultés banales ?

 In La thérapie brève

Cette affirmation, nous l’entendons parfois.

Comme si il y avait une échelle de la souffrance commune à tous les êtres humains.
Dans notre vision non normative, nous nous attachons à ce que nous disent nos patients, à ce qu’ils ressentent.
Nous partons du principe qu’ils sont les seuls à pouvoir nous dire ce qui est difficile pour eux et qui les fait souffrir.
En effet, selon le modèle Palo Alto, il n’y a pas de souffrances « banales ».
Dès lors qu’il y a souffrance et peu importe la raison de cette souffrance.
Nous appliquons notre modèle, inlassablement, pour aider nos patients à sortir du cercle vicieux qui génère et entretient le problème et donc la souffrance qui y est associée.
Donc vous commencez à comprendre que la thérapie brève et stratégique peut s’appliquer à TOUTES les souffrances, oui TOUTES. Même celles jugées « graves » et « très graves ».
La seule condition est l’implication du patient, il va devoir prendre son courage à deux mains pour faire les exercices que nous aurons élaborés.
Ces exercices seront souvent étonnants et difficiles à faire.
En effet, nous partons du principe qu’avant d’arriver en consultation, en face à nous, nos patients ont déjà tenté tout ce qu’il était logique de tenter.
Nous allons donc leur proposer des actions à 180°, et pas à 360° 😉
La thérapie brève s’applique donc à toutes les situations qui génèrent de la souffrance.
Deuil, dépression, burn out, harcèlement scolaire, harcèlement au travail, difficultés d’apprentissage (enfants DYS; TDA/H, hypersensibles…), difficultés relationnelles, manque de confiance en soi…
Mais aussi dans des cas très impressionnants, qui ont déjà fréquenté les milieux hospitaliers et/ou psychiatriques.
Deux ouvrages très intéressants traitent de ce sujet :

Médecine sans souffrance de Nathalie Goujon :

 

Traiter les cas difficiles de Richard Fisch et Karin Schlanger :

 

 

Enfin, en thérapie brève, nous travaillons avec celui qui souffre. Et ce n’est pas forcément celui que l’on croit.

Nous vous proposons la lecture de deux articles sur ce sujet écrit par Nathalie Goujon disponibles sur le site The Conversation:

  • Quand un proche fait une crise de parano :

« L’entourage se retrouve désemparé face à une personne déconnectée de la réalité. L’actuelle campagne de sensibilisation à la schizophrénie donne l’occasion de réfléchir à la manière de réagir. » LIRE L’ARTICLE 

  • Ta chaise n’est pas « la » chaise… ou comment aider les enfants autistes Asperger :

Les enfants avec un syndrome d’Asperger peuvent surmonter leurs difficultés de relation avec les autres. Des thérapeutes les guident, en tenant compte de leur façon particulière de voir le monde. LIRE L’ARTICLE 

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